Bonjour,
À la suite du reportage Épuisée après un mois dans la peau d'une suppléante au primaire et au secondaire, le Journal m'a proposé d'écrire un article sur le sujet pour l'édition papier du samedi 3 février.
Avis à ceux qui s'inquiètent de mon manque d'humilité en glissant une grande photo de moi à l'intérieur de mon propre texte : la version web est une copie de la version papier ! Bref, ce choix n'est pas le mien...
Néanmoins, j'ai profité de la version web pour demander que l'on glisse la bande-annonce du film Un flic à la maternelle.
Ce lien vous dirigera vers mon texte :
Une suppléante au zoo
Bonne lecture !
lundi 5 février 2018
lundi 29 janvier 2018
Liberté et conséquences
Bonjour,
Mon article de cette semaine se veut une réflexion en lien avec l'histoire d'un élève qui a envoyé une mise en demeure à sa commission scolaire.
Il s'agit d'un exemple qui illustre très bien les dérives possibles de l'approche client en éducation. Bref, des histoires récurrentes dans le quotidien de milliers d'enseignantes et d'enseignants au Québec.
Et, en passant, les vrais responsables appartiennent à mon monde : celui des adultes. Les parents qui encouragent les caprices de leurs enfants et les médias qui encouragent les débats de société insignifiants.
LIBERTÉ ET CONSÉQUENCES
Bonne lecture !
Mon article de cette semaine se veut une réflexion en lien avec l'histoire d'un élève qui a envoyé une mise en demeure à sa commission scolaire.
Il s'agit d'un exemple qui illustre très bien les dérives possibles de l'approche client en éducation. Bref, des histoires récurrentes dans le quotidien de milliers d'enseignantes et d'enseignants au Québec.
Et, en passant, les vrais responsables appartiennent à mon monde : celui des adultes. Les parents qui encouragent les caprices de leurs enfants et les médias qui encouragent les débats de société insignifiants.
LIBERTÉ ET CONSÉQUENCES
Bonne lecture !
lundi 22 janvier 2018
Un institut national en éducation, ça change pas le monde
Bonjour,
Je vous laisse le lien vers mon dernier article sur le Blogue des profs :
Un institut national d'excellence en éducation, ça change pas le monde
Pour changer les pratiques sur le terrain, il faudra davantage qu'une nouvelle structure ...
Bonne lecture !
Je vous laisse le lien vers mon dernier article sur le Blogue des profs :
Un institut national d'excellence en éducation, ça change pas le monde
Pour changer les pratiques sur le terrain, il faudra davantage qu'une nouvelle structure ...
Bonne lecture !
dimanche 10 décembre 2017
Quand un sport d'élite et un système d'éducation finissent par se ressembler
Bonjour,
voici le lien vers mon texte de cette semaine :
Le hockey, un sport encore accessible ?
Bonne lecture.
voici le lien vers mon texte de cette semaine :
Le hockey, un sport encore accessible ?
Bonne lecture.
jeudi 16 novembre 2017
Ma première expérience à la télé
Bonjour,
j'ai accepté une invitation afin de participer à l'émission Mise à jour sur les ondes de MAtv... Le sujet ? Le palmarès des écoles secondaires.
Vous pourrez donc voir mon excellent collègue Mathieu Bernière (que je remercie sincèrement d'ailleurs) et moi-même, pour la première fois de notre vie sur un plateau de télé. Le segment en question débute environ à la 28e minute de l'émission. Voici le lien :
Bon visionnement.
samedi 11 novembre 2017
Ras-le-bol (partie 2)
Bonjour,
cette semaine, je vous propose la seconde partie de mon épisode Ras-le-bol (suite de la publication du 28 octobre).
Je vous propose donc mon texte du Blogue des profs du Journal :
Il sert de préambule à un mouvement que je désire lancer au Québec. En effet, je veux créer un mur de la fierté. La capsule vidéo à la fin de mon texte explique l'invitation que je lance à toutes les enseignantes et à tous les enseignants du Québec.
Bonne lecture et bon visionnement !
samedi 28 octobre 2017
Ras-le-bol (partie 1)
Bonjour,
cette semaine, je vous propose la première partie d'une offensive de ma part afin de répondre à plusieurs de nos détracteurs. Je passe beaucoup de temps à lire à propos de l'éducation. J'ai l'impression que cet automne est celui où j'ai lu le plus de critiques négatives à l'égard des enseignants. Parmi les reproches maintes fois mentionnés, il y a ceux sur notre choix de carrière par défaut.
Vous êtes un cancre ? Une nullité ? Votre sort inexorable : être enseignant !
Vous voulez des exemples ? Voici un petit échantillon :
- "Selon un professeur retraité en sciences de l’éducation, l’enseignement est souvent le dernier choix des futurs profs, qui ne sont pas assez forts pour entrer en médecine, en génie ou en droit". (IEDM)
- "En effet, ce ne sont pas les meilleurs étudiants qui choisissent les sciences de l’éducation où il n’existe pas de contingentement. Ce sont plutôt des jeunes qui ont été refusés dans d’autres facultés contingentées et quelques étudiants excentriques qui croient toujours à l’importance de l’éducation." (JDM)
- "J’ai l’impression que parfois, faire le choix d’étudier en enseignement, c’est une orientation par défaut, dit ce professeur qui a requis l’anonymat. Qu’est-ce qu’on fait quand on a un DEC en sciences humaines avec ou sans maths, qu’on veut aller à l’université, mais qu’on veut un diplôme qualifiant qui va nous mener à un job ? On choisit l’enseignement." (La Presse)
Je vous propose donc mon texte sur le Blogue des profs du Journal :
Suivra bientôt la deuxième et dernière partie de cet épisode Ras-le-bol !
Bonne lecture.
samedi 7 octobre 2017
Un lait, deux sucres et un ministre de l'Éducation
Bonjour,
un collègue m'a informé que le ministre de l'Éducation lançait un concours à l'occasion de la Journée mondiale des enseignants du 5 octobre.
J'ai donc consulté la page Facebook de monsieur Proulx afin d'en apprendre davantage... Et c'est ainsi que mon nouveau texte sur le Blogue des profs est né :
Un lait, deux sucres et un ministre de l'Éducation
Bonne lecture !
un collègue m'a informé que le ministre de l'Éducation lançait un concours à l'occasion de la Journée mondiale des enseignants du 5 octobre.
J'ai donc consulté la page Facebook de monsieur Proulx afin d'en apprendre davantage... Et c'est ainsi que mon nouveau texte sur le Blogue des profs est né :
Un lait, deux sucres et un ministre de l'Éducation
Bonne lecture !
samedi 30 septembre 2017
Le français, qu'ossa donne ?
Bonjour,
"À leur premier essai, près de la moitié des futurs enseignants québécois ont échoué à l'examen de français obligatoire pour l'obtention de leur brevet d'enseignement l'an dernier."
Cette semaine, suite à l'avalanche de commentaires en lien avec cette nouvelle de La Presse, j'ai décidé d'écrire ce texte :
Le français, qu'ossa donne ?
Bonne lecture !
mardi 12 septembre 2017
Le décrochage des enseignants
Bonjour,
à la suite de la lecture d'une étude intitulée "Désengagement professionnel des enseignants canadiens : de la vocation à la désillusion" dans la Revue des sciences de l'éducation de McGill, j'ai décidé d'écrire un texte sur le sujet dans le Blogue des profs du Journal ...
Je vous laisse le lien ci-dessous :
Bonne lecture et bonne discussion !
samedi 2 septembre 2017
Comment étudier ?
Bonjour à tous,
Au menu cette semaine, un spécial "rentrée scolaire" :
- L'effet bénéfique de l'espacement des périodes d'apprentissage
- L'importance du sommeil sur la consolidation de la mémoire
- L'impact positif de croire que l'on peut devenir meilleur
- Le choix d'un environnement de travail favorable
Je crois que mon article peut être utile autant pour les petits du primaire que pour les grands à l'université !
Je vous laisse donc le lien vers mon billet sur le Blogue des profs du Journal :
Afin d'appuyer mon texte, vous trouverez plusieurs liens à l'intérieur de celui-ci (voir les phrases en rouge).
De plus, j'ai ajouté une vidéo du professeur Masson (UQAM) où il explique les principes du comment étudier. Pour ceux qui s'intéressent particulièrement à ses 3 stratégies pour une étude efficace, vous devez vous rendre environ au temps 13 : 40
Bonne lecture et bon visionnement !
dimanche 20 août 2017
Bilan 2016-2017 et perspective pour 2017-2018
Bonjour à tous,
Cette dernière année scolaire fut marquée par divers événements :
- La grande consultation sur la réussite éducative et ses conclusions (surtout pas des actions concrètes) que nous pouvons qualifier d'un colossal pétard mouillé.
- L'entêtement du ministre quant à son désir de voir un cours d'économie pour septembre 2017. Si vous êtes curieux de savoir pourquoi, je vous invite à suivre ce lien : La consommation responsable au service du néolibéralisme
- La publication d'un rapport du Conseil supérieur de l'éducation qui insiste sur le fait que notre système d'éducation est le plus inéquitable au Canada (Lien : L'injustice faite aux enfants pauvres)
- Le projet Lab École mettant en vedette nos trois valeureux mousquetaires recrutés par notre ministre. Si vous êtes curieux de savoir pourquoi, je vous invite à suivre ce lien : Le projet Lab École, un trompe-l'œil pour la galerie
- La proposition diabolique de QS d'abolir le financement de l'école privée (Lien : La patate chaude)
- Le délire du gonflement des notes
Cette deuxième année d’existence de ce blogue aura été celle des grands changements. En effet, à la suite de 5 publications à l'automne 2016, je faisais l'annonce du déménagement de mon blogue sur le site du Journal de Québec (publication du 29 octobre 2016).
À ce propos, je tiens à vous informer que le Blogue des profs sera de retour dès cette semaine. Un gros merci à tous les lecteurs !
À ceux qui veulent accéder à l'ensemble de mes textes, je vous laisse le lien vers mes 16 billets publiés sur le site du Journal de Québec : Blogue des profs - Sylvain Dancause
Enfin, en guise de complément, je vous laisse les liens vers 8 autres articles publiés dans deux quotidiens montréalais avant mon passage au Journal (Le Devoir et/ou La Presse) :
En ce qui concerne l’année scolaire 2017-2018, l’actualité en éducation risque d’engendrer plusieurs débats. D’ailleurs, le dernier congrès des jeunes libéraux nous a démontré que l'éducation sera encore sous les projecteurs ...
Au plaisir de vous retrouver sur Le blogue des profs.
Bonne rentrée et bonne année scolaire !
samedi 1 juillet 2017
Hommage à mes finissants
Bonjour,
c'est maintenant le temps des vacances !
Je vous laisse le lien vers mon dernier texte de l'année scolaire :
Hommage à mes finissants 2000-2017
On se revoit à l'automne prochain.
Merci à vous.
c'est maintenant le temps des vacances !
Je vous laisse le lien vers mon dernier texte de l'année scolaire :
Hommage à mes finissants 2000-2017
On se revoit à l'automne prochain.
Merci à vous.
samedi 10 juin 2017
Le gonflement des notes et la directive du ministre
Bonjour,
voici le lien vers mon texte de cette semaine sur le Blogue des profs :
"Inflategate" : l'art de se dégonfler
Bonne lecture !
voici le lien vers mon texte de cette semaine sur le Blogue des profs :
"Inflategate" : l'art de se dégonfler
Bonne lecture !
dimanche 7 mai 2017
Histoires d'extraterrestres
Les extraterrestres du système de l'éducation au Québec sont souvent les premiers à nous faire la morale et à nous expliquer comment nous, enseignants, sommes sur une autre planète... Et ça m'exaspère mes amis !
En guise d'introduction, je vous laisse mon texte de cette semaine :
Ensuite, en lien avec l'évaluation, je vous suggère le billet de mon collègue du Blogue des profs, Éric Tremblay, enseignant au primaire :
Je vous propose également de lire ce commentaire de Sébastien Gamache (enseignant à la Commission scolaire de Kamouraska) à la suite de mon texte sur les martiens. Voici sa réponse :
"À tous ceux, particulièrement les parents de Montréal, qui voulaient un retour aux bulletins chiffrés, ce "maquillage" vous appartient en grande partie.
"Trop compliqué!" "Trop dur à comprendre!" "Je veux des chiffres!"
Pendant 10 ans, les parents se sont plaints qu'ils ne comprenaient pas le bulletin de leurs enfants. Le bulletin reflétait le cheminement des enfants sous la forme de lettre et d'explications.
C'était probablement trop de lecture pour certains parents de s'intéresser à l'éducation de leurs enfants.
Au primaire et au premier cycle du secondaire, un enfant n'a PAS besoin de savoir qu'il est un perdant, un looser (y voir un moins que 60%). Il n'a besoin que de sentir qu'il n'a pas encore ce qu'il faut pour passer au niveau supérieur et qu'il doit faire plus d'efforts sur certaines notions afin de les maîtriser.
Ce fameux 60% n'est qu'une farce.
Qu'un enfant soit à 58%, à 60% ou à 62%, quelle est la différence? Pour l'enfant lui-même, il y a une ÉNORME différence. À 60%, il est capable. À 58%, soit un maigre et insignifiant 2%, il est un bon à rien.
Il a pourtant seulement 2% entre 60% et 62%. Alors pourquoi l'élève ayant 60% ne se trouve-t-il pas si mauvais, mais similaire à celui qui a 62%? Tout simplement parce que ces balises numériques n'ont pas leurs raisons d'être avec des enfants!
Pourquoi un enfant est-il en droit de changer de niveau parce qu'il a 2% de plus qu'un autre? Il n'est PAS meilleur!!! C'est que nous DEVONS mettre des balises. Donc, pourquoi pousser un enfant à 58% vers le haut? Parce que souvent, il n'y a pas de différence entre les COMPÉTENCES de ces deux enfants.
Sérieusement, comme employeur, prendriez-vous un employé qui n'est capable que de faire 60% de la job?
Comme la réponse est non, pourquoi alors laisse-t-on passer les élèves à 60%? Parce qu'ils sont en APPRENTISSAGE.
Et donc, en apprentissage, devrions-nous utiliser des chiffres et des nombres afin de stigmatiser les élèves entre les 2 catégories suivantes: Compétent (Plus de 60%) / Incompétent (moins de 60%) ?
NON, NON, NON et NON.
Donnez les moyens à ceux qui apprennent à nos jeunes, c'est-à-dire les enseignants, de faire leur travail et laissez-leur le verdict final sur la compétence d'un enfant. Après tout, n'est-ce pas les enseignants qui les côtoient, les instruisent et les évaluent?
Ne laissons pas quelqu'un décider de l'avenir d'un enfant, parce qu'il croit que connaître 60% fait de lui un intervenant compétent en enseignement."
"Trop compliqué!" "Trop dur à comprendre!" "Je veux des chiffres!"
Pendant 10 ans, les parents se sont plaints qu'ils ne comprenaient pas le bulletin de leurs enfants. Le bulletin reflétait le cheminement des enfants sous la forme de lettre et d'explications.
C'était probablement trop de lecture pour certains parents de s'intéresser à l'éducation de leurs enfants.
Au primaire et au premier cycle du secondaire, un enfant n'a PAS besoin de savoir qu'il est un perdant, un looser (y voir un moins que 60%). Il n'a besoin que de sentir qu'il n'a pas encore ce qu'il faut pour passer au niveau supérieur et qu'il doit faire plus d'efforts sur certaines notions afin de les maîtriser.
Ce fameux 60% n'est qu'une farce.
Qu'un enfant soit à 58%, à 60% ou à 62%, quelle est la différence? Pour l'enfant lui-même, il y a une ÉNORME différence. À 60%, il est capable. À 58%, soit un maigre et insignifiant 2%, il est un bon à rien.
Il a pourtant seulement 2% entre 60% et 62%. Alors pourquoi l'élève ayant 60% ne se trouve-t-il pas si mauvais, mais similaire à celui qui a 62%? Tout simplement parce que ces balises numériques n'ont pas leurs raisons d'être avec des enfants!
Pourquoi un enfant est-il en droit de changer de niveau parce qu'il a 2% de plus qu'un autre? Il n'est PAS meilleur!!! C'est que nous DEVONS mettre des balises. Donc, pourquoi pousser un enfant à 58% vers le haut? Parce que souvent, il n'y a pas de différence entre les COMPÉTENCES de ces deux enfants.
Sérieusement, comme employeur, prendriez-vous un employé qui n'est capable que de faire 60% de la job?
Comme la réponse est non, pourquoi alors laisse-t-on passer les élèves à 60%? Parce qu'ils sont en APPRENTISSAGE.
Et donc, en apprentissage, devrions-nous utiliser des chiffres et des nombres afin de stigmatiser les élèves entre les 2 catégories suivantes: Compétent (Plus de 60%) / Incompétent (moins de 60%) ?
NON, NON, NON et NON.
Donnez les moyens à ceux qui apprennent à nos jeunes, c'est-à-dire les enseignants, de faire leur travail et laissez-leur le verdict final sur la compétence d'un enfant. Après tout, n'est-ce pas les enseignants qui les côtoient, les instruisent et les évaluent?
Ne laissons pas quelqu'un décider de l'avenir d'un enfant, parce qu'il croit que connaître 60% fait de lui un intervenant compétent en enseignement."
Par contre, contrairement à M. Gamache, je ne lancerai pas la pierre aux parents de Montréal. En effet, j'aurais plutôt tendance à dire que l'ancien premier ministre, Lucien Bouchard, a signé l'arrêt de mort des bulletins "réforme" lors d'une entrevue en 2000 en disant qu'il prônait le retour des bulletins chiffrés. (Bulletins scolaires : Lucien Bouchard les préfère "à l'ancienne")
Enfin, je vous laisse le lien vers une entrevue de Sébastien Bovet avec le ministre Proulx (environ les 10 premières minutes) puis avec André-Sébastien Aubin, professeur au Département d'éducation et pédagogie à l'UQAM :
Le segment avec le professeur Aubin vaut la peine d'être écouté.
À la prochaine, mes amis martiens.
mercredi 26 avril 2017
Je suis un produit de l'école privée. Et après ?
Bonjour,
je vous laisse le lien vers mon article du 21 avril dernier sur le Blogue des profs :
Je suis un produit de l'école privée
Bonne lecture !
je vous laisse le lien vers mon article du 21 avril dernier sur le Blogue des profs :
Je suis un produit de l'école privée
Bonne lecture !
jeudi 20 avril 2017
Pourquoi abolir le financement de l'école privée ?
Bonjour,
merci de suivre le lien du Journal. Vous êtes maintenant au pays du Prof Dancause. Je tiens ce blogue depuis septembre 2015.
À l'aide du menu "archives du blogue" à votre droite, je vous invite à parcourir l'ensemble de mes sujets explorés dans ce merveilleux monde de l'éducation au Québec.
Afin d'aider ceux qui désirent spécifiquement lire mon argumentaire à propos de l'abolition du financement de l'école privée, je vous indique ci-dessous les liens vers mes textes. De plus, mes publications contiennent des dizaines de liens qui vous mèneront à plusieurs références sur le sujet :
- La marchandisation de l'éducation
- Les bienfaits de la concurrence en éducation
- L'école privée profite à tous les élèves québécois
- Lettre à mon énième ministre de l'Éducation
- École privée et école publique : un débat enfantin
- Les coûts du décrochage scolaire
- Mon école est meilleure que la tienne
- À la recherche de la recette magique
- La patate chaude
Enfin, j'ajouterais trois références supplémentaires qui ne se trouvent pas encore sur mon blogue :
- La dérive tranquille de la classe ordinaire
- Une école à trois vitesses
- Remettre le cap sur l'équité : rapport sur l'état et les besoins de l'éducation 2014-2016 (Conseil supérieur de l'éducation)
Bonne lecture !
- La marchandisation de l'éducation
- Les bienfaits de la concurrence en éducation
- L'école privée profite à tous les élèves québécois
- Lettre à mon énième ministre de l'Éducation
- École privée et école publique : un débat enfantin
- Les coûts du décrochage scolaire
- Mon école est meilleure que la tienne
- À la recherche de la recette magique
- La patate chaude
Enfin, j'ajouterais trois références supplémentaires qui ne se trouvent pas encore sur mon blogue :
- La dérive tranquille de la classe ordinaire
- Une école à trois vitesses
- Remettre le cap sur l'équité : rapport sur l'état et les besoins de l'éducation 2014-2016 (Conseil supérieur de l'éducation)
Bonne lecture !
mercredi 19 avril 2017
La patate chaude
Bonjour à tous,
Je vous laisse le lien vers mon texte d'hier sur le Blogue des profs :
La patate chaude du financement des écoles privées
Bonne lecture !
Je vous laisse le lien vers mon texte d'hier sur le Blogue des profs :
La patate chaude du financement des écoles privées
Bonne lecture !
mardi 28 mars 2017
L'éducation physique, un incontournable ?
Bonjour à tous,
si vous avez manqué mon texte de la semaine passée sur le Blogue des profs du Journal, je vous laisse le lien :
Bonne lecture !
mercredi 8 mars 2017
Je cultive mes morons
J'ai reçu ce précieux conseil de la part de Jonathan Trudeau :
"Au même titre que le privilège d’avoir un micro dans une radio, celui d’avoir une plume dans un journal exige un minimum de rigueur. On ne peut pas dire n’importe quoi."
Devant tant de sagesse de la part d'un spécialiste des communications, je me suis engagé à suivre le chemin de la vertu.
"Au même titre que le privilège d’avoir un micro dans une radio, celui d’avoir une plume dans un journal exige un minimum de rigueur. On ne peut pas dire n’importe quoi."
Devant tant de sagesse de la part d'un spécialiste des communications, je me suis engagé à suivre le chemin de la vertu.
Ainsi, lorsque la lecture de la chronique intitulée Le culte du moron a suscité chez moi une certaine indignation, j'ai décidé d'écrire une réplique.
Voici donc ma réponse rigoureuse à n'importe quoi :
Bonne lecture !
dimanche 19 février 2017
Liberté d'expression, censure et avalanche d'opinions
Ironiquement, mon texte sur la censure publié dans le JDQ le 14 février dernier n'était pas ma version originale.
En effet, le préambule de cette version comportait environ 200 mots de plus. Le JDQ a refusé de publier ce billet. Je devais faire des corrections et des compromis ou alors oublier la publication. De ce fait, j'ai soumis une seconde version au journal. Je crois avoir fait mes devoirs convenablement.
Comme mon texte fut publié, je vous laisse le lien vers cette version censurée :
L'autobus jaune, la radio et l'équipe de rigolos.
Fait intéressant, j'ai reçu une réponse de la part de monsieur Trudeau, chroniqueur et collaborateur au JDQ et à la radio. Vous trouverez le lien sur ma page Facebook.
Comme mon texte fut publié, je vous laisse le lien vers cette version censurée :
L'autobus jaune, la radio et l'équipe de rigolos.
Fait intéressant, j'ai reçu une réponse de la part de monsieur Trudeau, chroniqueur et collaborateur au JDQ et à la radio. Vous trouverez le lien sur ma page Facebook.
En lisant les commentaires sous l'article, j'ai bien aimé celui-ci de Luc Papineau, enseignant :
M. Trudeau est fâché. Il écrit: «je me garderai de tomber moi aussi dans les idées préconçues», ce qui ne l'empêche pas de le faire après pendant un bon paragraphe. Ouf! la technique habile... et de mauvaise foi. Finalement, M. Trudeau ne répond pas à la question de fond: la CS est parfaitement dans son droit de statuer sur ce qui est diffusé dans les autobus qu'elle loue. D'agir ainsi n'est pas une atteinte à des principes démocratiques fondamentaux comme l'a dit un député un peu déconnecté de la réalité. Et ce n'est pas non plus de la censure comme l'a dit un autre.
Par ailleurs, cette directive fait suite à des plaintes de parents. Pour une fois qu'une CS les écoute, vous auriez dû être heureux...
Merci monsieur Papineau. Je ne vous connais pas personnellement, mais à chaque fois que je vous lis, c'est pertinent.
En terminant, je vous propose trois pistes fort intéressantes à explorer afin de réfléchir davantage à propos de ce débat :
M. Trudeau est fâché. Il écrit: «je me garderai de tomber moi aussi dans les idées préconçues», ce qui ne l'empêche pas de le faire après pendant un bon paragraphe. Ouf! la technique habile... et de mauvaise foi. Finalement, M. Trudeau ne répond pas à la question de fond: la CS est parfaitement dans son droit de statuer sur ce qui est diffusé dans les autobus qu'elle loue. D'agir ainsi n'est pas une atteinte à des principes démocratiques fondamentaux comme l'a dit un député un peu déconnecté de la réalité. Et ce n'est pas non plus de la censure comme l'a dit un autre.
Par ailleurs, cette directive fait suite à des plaintes de parents. Pour une fois qu'une CS les écoute, vous auriez dû être heureux...
Merci monsieur Papineau. Je ne vous connais pas personnellement, mais à chaque fois que je vous lis, c'est pertinent.
En terminant, je vous propose trois pistes fort intéressantes à explorer afin de réfléchir davantage à propos de ce débat :
1) Quelques réflexions de Luc Papineau (encore lui !), enseignant : "Il y a beaucoup d'hypocrisie dans ce débat. Depuis quand les employés décident de la musique dans un commerce. Ça n'a rien à voir avec la liberté d'expression ou quoi que ce soit. Les Couche-Tard, les Jean Coutu ont même leur propre chaîne... Une école, une CS peut décider des médias auxquels les jeunes ont accès. On interdit Facebook dans bien des écoles."
"Imaginez le tollé si un chauffeur écoutait du rai algérien ? L'ouverture aux autres serait sérieusement mise à l'épreuve. Peut-être parlerait-on de discrimination musicale ?"
Je préfère ne rien imaginer monsieur Papineau ! Ça fait mal...
2) Parlant de douleur, je vous invite à lire ce texte sur le blogue Fuck le monde de Simon-Pierre Beaudet, enseignant au Cégep Limoilou. C'est long, mais c'est aussi très pertinent. À lire jusqu'au bout. Ne pas lire avant le dodo ou si vous êtes victime de dépression saisonnière : La poubellisation de Québec
3) Enfin, visionnez ce reportage de Radio-Canada, avec la participation de Normand Baillargeon :
La liberté d'expression en danger dans les universités ?
Une expérience de 8 minutes à voir !
Bonne réflexion...
Bonne réflexion...
samedi 11 février 2017
Une formation Apple et un cours d'économie Desjardins
Cette semaine, je vous propose la suite de mes publications du 21 et du 29 janvier 2017.
Voici le lien vers mon texte du JDQ :
Dans ce billet, je vous pose la question suivante : sommes-nous à l'aube des partenariats public-privé en éducation ?
Par une bizarre de coïncidence, voici ce que j'avais dans ma boîte de courriels de ma commission scolaire jeudi le 9 février :
Par une bizarre de coïncidence, voici ce que j'avais dans ma boîte de courriels de ma commission scolaire jeudi le 9 février :
Si la formation Apple vous intéresse, il suffit de communiquer avec moi. Je vous fournirai le document PDF qui explique les six cours à venir...
Un beau PPP !
Un beau PPP !
dimanche 29 janvier 2017
Suggestions à mon ministre de l'Éducation
Bonjour à tous,
je vous laisse le lien de mon article de cette semaine sur le Blogue des profs du JDQ :
Suggestions à mon ministre de l'Éducation
Dans le cas présent, il s'agit plutôt d'un texte sarcastique lié aux "urgences" autres que le cours d'éducation financière.
Bonne lecture !
je vous laisse le lien de mon article de cette semaine sur le Blogue des profs du JDQ :
Suggestions à mon ministre de l'Éducation
Ma publication du 21 janvier se voulait une réflexion sur la vision utilitariste de l'école qui s'oppose à celle dite libérale.
Dans le cas présent, il s'agit plutôt d'un texte sarcastique lié aux "urgences" autres que le cours d'éducation financière.
Bonne lecture !
samedi 21 janvier 2017
Éducation financière, Monde contemporain et Pétition !
Cette semaine, je vous propose les coûts et les bénéfices de l'amputation du cours de monde contemporain au profit du cours d'éducation financière :
Je vous laisse aussi le lien d'une lettre d'opinion publiée dans le journal Le Soleil. Il s'agit d'un texte cosigné par M. Daniel Rouillard, enseignant de Monde contemporain. Il est également à l'origine d'une pétition afin de conserver ce cours. Je crois que nos textes se complètent très bien :
Contre l'amputation du cours Monde contemporain
Si vous voulez voir et/ou signer sa pétition, voici le lien :
Pétition pour le cours Monde contemporain
Bonne lecture !
dimanche 18 décembre 2016
Et si Lisa LeBlanc chantait notre hymne national ?
Cette semaine, je vous propose la petite histoire de ma participation à la consultation sur la réussite éducative :
Ce texte est plutôt le récit de mon expérience personnelle. Je vous raconterai ma vision quant à l'ensemble de cette consultation lors d'une prochaine publication.
Bonne lecture !
samedi 3 décembre 2016
Réponse au président de la Fédération des établissements d'enseignement privés
Cette semaine, j'ai décidé de répondre à un texte condescendant de la part de M. Jean-Marc Saint-Jacques, président de la Fédération des établissements d'enseignement privés (FEEP). À lire sur le Blogue des profs du JDQ. Voici le lien :
Réussite : à la recherche de la recette magique
En passant, il s'agit de ma deuxième réplique au président de la FEEP en moins d'un an ! Pour les plus curieux, je vous laisse un second lien. Il vous dirigera vers une lettre publiée dans Le Devoir du 21 avril dernier :
En passant, il s'agit de ma deuxième réplique au président de la FEEP en moins d'un an ! Pour les plus curieux, je vous laisse un second lien. Il vous dirigera vers une lettre publiée dans Le Devoir du 21 avril dernier :
École privée et école publique : un débat enfantin
La résistance à la propagande demande un effort constant ...
Bonne lecture !
La résistance à la propagande demande un effort constant ...
Bonne lecture !
samedi 19 novembre 2016
L'insupportable pub de la FAE
Cette semaine, en lien avec la nouvelle campagne publicitaire de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), j'ai décidé d'écrire un texte sur les "gérants d'estrade" en éducation.
Voici le lien :
Au menu : l'expert de la classe, les gérants d'estrade et l'autonomie professionnelle...
Bonne lecture !
vendredi 4 novembre 2016
Êtes-vous un gagnant ou un perdant ?
Après le texte de Mathieu Bernière mardi dernier, c'est à mon tour de profiter du lancement du Blogue des profs. La semaine prochaine, vous ferez aussi la connaissance de nos deux enseignants du primaire : Marie-Claude Tardif et Éric Tremblay.
En ce qui me concerne, à la suite de 34 billets sur mon blogue personnel et de 8 textes publiés dans deux grands quotidiens de la région de Montréal, un journal de ma région m'offre aujourd'hui une tribune régulière.
En ce qui me concerne, à la suite de 34 billets sur mon blogue personnel et de 8 textes publiés dans deux grands quotidiens de la région de Montréal, un journal de ma région m'offre aujourd'hui une tribune régulière.
Merci au Journal de Québec. Merci à vous de me suivre sur le Blogue des profs.
Bonne lecture !
samedi 29 octobre 2016
Mon blogue déménage au Journal de Québec
C'est maintenant confirmé : mon blogue déménage sur le site web du Journal de Québec.
Il y a de cela quelques semaines, j'ai reçu un coup de fil. On me proposait alors un projet en lien avec l'éducation : créer un blogue animé par des enseignants.
J'étais dans les bureaux du JDQ le 25 octobre dernier afin de discuter du projet. Voici donc quelques informations en vrac :
- Le blogue s'appellera Le blogue des profs ;
- Je partagerai l'espace avec trois autres enseignants ;
- Les noms des autres enseignants ? Mathieu Bernière (secondaire), Marie-Claude Tardif (primaire) et Éric Tremblay (primaire) ;
- Chacun de nous aura la tâche d'écrire 1 à 2 articles par mois ;
- Les sujets ? C'est à nous de décider ...
Bref, je vous invite à me suivre dans cette nouvelle aventure ! Ma seule conviction ? L'éducation.
Enfin, je vous propose de communiquer avec moi si vous avez le goût de partager vos bons coups, vos déceptions, vos espoirs, vos idées, vos frustrations, vos anecdotes, etc. Je crois que cet espace sera un formidable outil de communication. À nous d'en profiter.
Je lance un appel tout spécial à mes anciens élèves ainsi qu'aux professionnels, PNE, cadres et enseignants de nos écoles primaires et secondaires.
Au plaisir de vous retrouver au mois de novembre.
Au plaisir de vous retrouver au mois de novembre.
samedi 8 octobre 2016
Tout va donc si mal en éducation ? Réponse à la lettre de l'enseignant Stéphane Boulé
Le 2 octobre dernier, M. Stéphane Boulé (enseignant au secondaire) publiait une lettre d'opinion dans le journal La Presse +
Voici ma réponse :
Par une coïncidence malheureuse, votre lettre
semble être le préambule au coup d'envoi de la Semaine pour l’école publique qui débutait le 2 octobre dernier. J’ai ressenti diverses émotions en lisant
votre texte, or jamais de ce que l’on appelle de la fierté.
À votre affirmation, « Oui, la majorité
des jeunes Québécois réussissent ! », j’ajouterais la question
suivante : pourquoi moins au Québec qu’ailleurs ? Loin de moi l’idée de
vouloir briser votre merveilleux conte de Disney, mais je crois que votre discours
est un brin déconnecté. Dans un paysage
dévasté, votre histoire fantastique met l’accent sur une magnifique licorne.
Serait-ce de la naïveté, de la jovialité ou de la mauvaise foi ? Sachant que
vous enseignez dans une école privée sélective en banlieue de Québec depuis les
années 90, je suppose que vous souffrez d’une vision biaisée.
D’abord, vous refusez qu’on salisse notre
système scolaire. C’est tout à votre honneur. Toutefois, il ne s’agit pas d’une
campagne de dénigrement, mais plutôt de constats lucides. Les problèmes vécus
dans le système d’éducation font la une et c’est tant mieux. Comment espérer
des changements autrement ? J’imagine que je ne vous apprends rien en affirmant
que l’humain est à la recherche de solutions pendant les jours sombres. Lors des
journées ensoleillées, il est plutôt du genre « imbécile heureux ».
À vos yeux, « l’une des plus importantes
(belles et grandes choses de notre système scolaire) est que la majorité des
jeunes qui y entrent en sortent avec un diplôme sous le bras. » Voilà une
affirmation intéressante. Vous aimez les devoirs ? Je vous invite à lire le rapport
Ménard (2009) sur le drame individuel, les conséquences sociales et les
coûts astronomiques liés à l'abandon scolaire. Il vous permettra de nuancer vos
propos et d’élargir votre perspective.
En fait, à la suite de la lecture de votre
lettre, tout va encore plus mal que je ne le croyais. Je vous cite : « Pour moi qui ai enseigné le français à près de 4000
adolescents depuis le début des années 90, il en ressort très clairement que ce
n’est pas le milieu social ou le revenu familial qui, en premier lieu, fait
qu’ils réussissent leurs études. » Cet extrait (et j’aurais pu en choisir d’autres)
illustre bien le fondement de votre argumentation : votre expérience
personnelle. Dans mon champ d’enseignement, cela porte un nom : une
pseudoscience. De lire un enseignant en faire usage est très inquiétant.
Malgré
toute votre bonne volonté, ce texte fait ressortir ce que l’on reproche à
plusieurs acteurs du monde de l’éducation : un discours et des actions qui
se fondent très peu sur l’utilisation des données probantes. En cette
période de consultations publiques sur la réussite éducative, le Québec cherche
des priorités d’action en éducation. Entre autres, des voix s'unissent pour la
création d'un Institut national d'éducation publique. À votre insu, vous faites
une démonstration éloquente de sa pertinence.
Néanmoins,
je partage votre avis quant à l’importance de l’engagement. C’est pourquoi j’oserais
proposer un gentil devoir à tous les enseignants voulant s’engager dans la
réussite du plus grand nombre. Je vous suggère de lire le livre de Baillargeon
intitulé Légendes pédagogiques et
l’ouvrage Visible Learning de Hattie. Il serait aussi souhaitable de consulter le site Internet RIRE (Réseau d'information pour la réussite éducative). Je crois qu’il s’agit là d’un bon départ.
En terminant, je dois vous avouer
que je me suis surpris à afficher un petit sourire narquois en réfléchissant à
votre texte. Je me suis dit qu’il s’attaquait tout de même à une croyance
populaire… Celle qu’il n’y a qu’à l’école publique que l’on doive combattre le
manque de rigueur scientifique.
dimanche 2 octobre 2016
Déjeuner avec le ministre de l'Éducation
J'ai vu cette pub par hasard dans le Charlesbourg
Express : « C'est avec grand plaisir que la députée de Chauveau vous invite à participer à son Déjeuner de la députée au restaurant Le Batifol. Pour l'occasion, le ministre de l'Éducation vous parlera de sa vision pour la réussite de nos enfants. »
Ah! Ah! Quelle coïncidence… J’affirmais vouloir croiser
le ministre lors de ma publication du 3 septembre dernier. Je n'allais
certainement pas rater une telle occasion. J'ai réservé illico un siège
pour l’événement. J’ignore pourquoi, mais j’avais cette envie folle de
batifoler en ce début d’année scolaire.
Inutile de vous dire que j’avais très peu
d'attente. Je voulais surtout entendre le discours de monsieur Proulx. Je
me suis donc retrouvé à boire un café au milieu d'une quarantaine de personnes
lors de ce beau jeudi matin.
D'abord, je croyais que le ministre allait faire
acte de présence. Ce ne fut pas le cas. Il a parlé pendant une bonne quinzaine
de minutes de sa vision de l'éducation et du continuum petite enfance, enfance
et adolescence.
Premier constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx est un excellent orateur.
Premier constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx est un excellent orateur.
À ma grande surprise, à la fin de son discours,
il y avait même une période de questions. Le ministre a répondu pendant environ
45 minutes aux gens présents. Des participants de divers milieux ayant en
commun un souci à l’égard de notre belle jeunesse. Il ne s'agissait pas de
partisans du Parti libéral et les questions n'étaient pas connues par le
ministre.
Deuxième constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx connaît ses dossiers, improvise bien et répond d'une façon impressionnante.
Deuxième constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx connaît ses dossiers, improvise bien et répond d'une façon impressionnante.
Je me suis dit qu'il était assez rare pour un
citoyen d’avoir la chance d'écouter le discours d'un ministre, puis l’opportunité d'échanger avec lui. Bref, j’ai assisté à un bel exercice
démocratique.
Lors de cette journée ensoleillée du mois de
septembre, je me suis également demandé pourquoi j'étais si souriant à la
sortie du restaurant. Était-ce l'odeur du café ? Le bon déjeuner du Batifol ? Était-ce
le fait d'échanger avec mon ministre de l'Éducation ? Non. Ce n'était rien de
tout cela…
Je venais de vivre ce que l'on appelle un
apprentissage. Je ressentais cette satisfaction qu’apporte le plaisir d’apprendre.
Je venais de voir à l'œuvre un politicien d’expérience. J’ai pu analyser ce qu’est
l’éloquence.
J’ai aussi fait un lien fort instructif :
monsieur Proulx est un avocat de formation et pendant cet événement, j’étais le
juge. Je dois avouer que son plaidoyer était excellent. Un bon avocat sait
toujours comment convaincre le juge... Peu importe la vérité.
Le monde de l'éducation a besoin de vos suggestions
Le 16 septembre, monsieur Proulx lançait sa
consultation publique sur la réussite éducative. Éducation : Québec lance une vaste consultation publique (Le Devoir, 16 septembre)
Je vous invite à participer. Voici le lien :
mardi 20 septembre 2016
Mon école est meilleure que la tienne
Aujourd'hui, un article que j'ai écrit se retrouve dans la section Débats du journal La Presse +
Mon école est meilleure que la tienne
Vive la concurrence !
Mon école est meilleure que la tienne
Il résume assez bien mon ras-le-bol annuel quant au déluge publicitaire de nos écoles publiques et de nos écoles presque publiques.
Vive la concurrence !
samedi 3 septembre 2016
Réponse à la lettre du ministre de l'Éducation
Le 4 juillet dernier, le ministre de l'Éducation a publié une lettre dans les principaux quotidiens du Québec. Ce message s'adressait aux enseignantes et enseignants.
En cette rentrée scolaire, voici ma réponse au ministre :
Cher monsieur Proulx,
La fin de mes vacances me donne l’occasion de vous répondre. Je vous remercie pour vos bons vœux. J’ai effectivement passé un excellent été en compagnie de mes trois enfants et de ma conjointe, aussi enseignante au secondaire.
« Des élèves qui réussissent, ça fait des profs heureux » vous a dit une enseignante. Je tiens à vous dire qu’il doit y avoir une pléiade de profs très heureux à l’école privée. Un constat similaire peut se faire quant aux enseignants qui travaillent dans des programmes sélectifs à l’école publique. En voilà du bonheur… Ah ! J’oubliais ! Il y a aussi les enseignants des classes dites « régulières ». J’ai beau faire preuve de jovialité, il me semble que la proportion de profs heureux chute radicalement dans ce cas.
De mon côté, je souhaite que cette dernière session parlementaire vous ait permis de constater l’ampleur de la tâche qui vous attend. J’espère que vos vacances vous ont également permis de vous ressourcer. L’école publique est en déroute et vous aurez besoin de beaucoup d’énergie afin d’améliorer substantiellement notre système d’éducation.
Votre tâche est de faire en sorte que ce système d’éducation devienne l’un des plus performants au monde. À ce propos, l’Ontario nous démontre que la volonté politique est un ingrédient essentiel à l’atteinte de nos objectifs quant à la réussite scolaire.
Vous affirmez dans votre lettre que je peux compter sur vous. Excellent ! Je désire des changements significatifs au système. Je veux un projet qui ne soit ni politique, ni patronal, ni syndical. Ce projet doit se créer à l’aide de décisions fondées sur les données probantes… Ce que personne ne semble capable de faire dans ces trois milieux, intérêts obligent. Ce qu’il faut autour de votre table, ce sont des gens de jugement et non d’allégeance.
Vous avez annoncé que le Québec se dotera l’an prochain d’une politique sur la réussite éducative, après la tenue de consultations à l’automne. Je vous cite : « C’est à cette occasion que nous déterminerons ensemble les actions à mettre en œuvre pour l’avenir. Je tiens à ce que vous participiez aux choix que nous aurons à faire, à l’instar des autres acteurs du milieu de l’éducation et des concitoyens. Je veux connaître vos préoccupations et je vous assure de mon engagement. »
C’est donc avec grand plaisir que j’accepte votre invitation. En quête du bonheur professionnel, j’aspire à être un prof heureux.
Au plaisir de vous croiser cet automne.
Cher monsieur Proulx,
La fin de mes vacances me donne l’occasion de vous répondre. Je vous remercie pour vos bons vœux. J’ai effectivement passé un excellent été en compagnie de mes trois enfants et de ma conjointe, aussi enseignante au secondaire.
« Des élèves qui réussissent, ça fait des profs heureux » vous a dit une enseignante. Je tiens à vous dire qu’il doit y avoir une pléiade de profs très heureux à l’école privée. Un constat similaire peut se faire quant aux enseignants qui travaillent dans des programmes sélectifs à l’école publique. En voilà du bonheur… Ah ! J’oubliais ! Il y a aussi les enseignants des classes dites « régulières ». J’ai beau faire preuve de jovialité, il me semble que la proportion de profs heureux chute radicalement dans ce cas.
De mon côté, je souhaite que cette dernière session parlementaire vous ait permis de constater l’ampleur de la tâche qui vous attend. J’espère que vos vacances vous ont également permis de vous ressourcer. L’école publique est en déroute et vous aurez besoin de beaucoup d’énergie afin d’améliorer substantiellement notre système d’éducation.
Votre tâche est de faire en sorte que ce système d’éducation devienne l’un des plus performants au monde. À ce propos, l’Ontario nous démontre que la volonté politique est un ingrédient essentiel à l’atteinte de nos objectifs quant à la réussite scolaire.
Vous affirmez dans votre lettre que je peux compter sur vous. Excellent ! Je désire des changements significatifs au système. Je veux un projet qui ne soit ni politique, ni patronal, ni syndical. Ce projet doit se créer à l’aide de décisions fondées sur les données probantes… Ce que personne ne semble capable de faire dans ces trois milieux, intérêts obligent. Ce qu’il faut autour de votre table, ce sont des gens de jugement et non d’allégeance.
Vous avez annoncé que le Québec se dotera l’an prochain d’une politique sur la réussite éducative, après la tenue de consultations à l’automne. Je vous cite : « C’est à cette occasion que nous déterminerons ensemble les actions à mettre en œuvre pour l’avenir. Je tiens à ce que vous participiez aux choix que nous aurons à faire, à l’instar des autres acteurs du milieu de l’éducation et des concitoyens. Je veux connaître vos préoccupations et je vous assure de mon engagement. »
C’est donc avec grand plaisir que j’accepte votre invitation. En quête du bonheur professionnel, j’aspire à être un prof heureux.
Au plaisir de vous croiser cet automne.
samedi 27 août 2016
Bilan 2015-2016 et perspective pour 2016-2017
Bonjour à tous,
À la suite d’une longue année
scolaire marquée par les nombreux changements de ministres et les négociations
en 2015-2016, il me fait plaisir d’être de retour avec vous.
Cette première année d’existence
de mon blogue aura été une expérience intéressante. Je profite de l’occasion
afin de vous remercier. À la suite de 29 publications et plus de 10 000
visites sur mon site, certains sujets auront généré plus d’attention.
D’abord, il y a 3 textes qui se
partagent la palme des articles les plus consultés :
- Réponse à Jérôme l’ado Landry (27 octobre)
- Réponse au DG de la CS des Premières-Seigneuries (8 mai)
- Fond de grève ou fond d’appui à la manifestation ? (15 décembre)
Ensuite, parmi mes 8 capsules
pédagogiques, certaines ont connu un peu plus de succès :
- Le mot du mois : capsule de français (30 septembre)
- L’inconséquence en 68 secondes (23 septembre)
- Et si le moyen de pression parfait existait ? (30 novembre)
Enfin, 7 articles du
blogue se sont aussi retrouvés dans Le Devoir, La Presse et/ou Le Soleil. Pour ces
articles, il est plus difficile de mesurer l’impact réel en nombre de
lecteurs :
- Le jour de la marmotte (17 septembre)
- Ma résolution d’enseignant en cette nouvelle année (7 octobre)
- Rien à voir avec la cote R (15 octobre)
- Intégration des enfants immigrants : On dirait du « dumping » (19 décembre)
- « El renouvo pedagogico » (12 janvier)
- Lettre à mon énième ministre de l’Éducation (12 mars)
- École privée et école publique : un débat enfantin (16 avril)
En ce qui concerne l’année
scolaire 2016-2017, l’actualité en éducation risque d’engendrer encore
plusieurs débats. D’ailleurs, la rentrée scolaire s’annonce très intéressante... Le ministre Proulx a annoncé que le Québec se dotera d’une politique
sur la réussite éducative, après la tenue de consultations à l’automne.
De mon côté, je publierai
probablement un peu moins souvent dans les prochains mois. En effet, je suis à rédiger
mon essai final dans le cadre de ma maîtrise. Je vérifierai les liens qui existent entre la Politique d'évaluation des apprentissages du ministère et le travail réalisé par les enseignants. J’espère terminer le tout avant
les vacances de Noël.
Bonne rentrée et bonne année scolaire !
samedi 14 mai 2016
Réponse à Mario Asselin (JDM et JDQ) - Des développements !
Le 9 février dernier, je répondais sur ce blogue à un article de Mario Asselin du Journal de Montréal. Son texte intitulé Le plus gros mensonge de l'école québécoise avait provoqué chez moi une certaine frustration ! Question d'augmenter ma pression, cet article arrivait bon premier lors du classement de ses publications les plus populaires de 2015.
Monsieur Asselin faisait alors l'éloge d'un certain philosophe allemand du nom de Richard David Precht. Ainsi, l'ensemble de son argumentation douteuse reposait sur les affirmations de son idole européenne...
Aujourd'hui, je suis fort heureux, car une réflexion du prof Normand Baillargeon vient appuyer mon texte d'opinion en réponse à l'article de monsieur Asselin.
Bref, les spécialistes de la chronique ne sont pas toujours des références en éducation...
Voici le lien : Une autre légende pédagogique... (5 mai 2016)
Bonne lecture !
À vous aussi monsieur Asselin ;)
Bref, les spécialistes de la chronique ne sont pas toujours des références en éducation...
Voici le lien : Une autre légende pédagogique... (5 mai 2016)
Bonne lecture !
À vous aussi monsieur Asselin ;)
dimanche 8 mai 2016
Réponse au DG de la CS des Premières-Seigneuries
Le 29 avril dernier, je recevais, de la part de la direction d'école de mes enfants, une note importante de la Direction générale de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.
Le lendemain, le journal Le Soleil publiait un article intitulé Les enseignants de la CS des Premières-Seigneuries gagnent une première bataille. Cet article rapportait les mêmes propos de monsieur Serge Pelletier, directeur général de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.
Voici ma réponse :
À titre de père de trois enfants fréquentant une école de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, j’ai lu votre déclaration dans le journal, mais aussi dans le communiqué envoyé par votre organisation à tous les parents.
Selon vous, «dans ce dossier, la
priorité de notre commission scolaire a toujours été de favoriser la réussite
des élèves en leur assurant le maximum de temps d'apprentissage de qualité,
particulièrement pour ceux à risque et en difficulté d'apprentissage. Notre
conviction profonde, c'est que chaque jour de classe peut faire la différence
pour la réussite des élèves.» Devant tant de vertu de votre part, j’aime à
penser que mes enfants fréquentent une organisation exceptionnelle.
Néanmoins, je dois avouer que
tout cela m’inquiète vivement. Vos propos soulèvent quelques interrogations. Si
je comprends bien, vos employés ne partagent pas la même conviction que la
vôtre ? Les enseignants ne considèrent pas la réussite des élèves comme une
priorité ? Est-ce bien là l’évaluation que vous faites de votre personnel ? J’ose
maintenant espérer que mes enfants réussiront à sortir indemne de cette menace
pédagogique.
À titre d’enseignant, j’ai une
lecture légèrement différente de la situation. Je crois que nous devons prendre
les moyens nécessaires afin de favoriser la réussite des élèves non pas à
l’aide d’un dossier spécifique, mais grâce à l’ensemble de nos actions. Une
chose est certaine : nous réussirons si nos enfants fréquentent une école où la direction et les enseignants
fondent leurs interventions éducatives sur les données probantes et les
pratiques exemplaires en éducation. Comme le disait B. Rosenshine :
«Show me the data !»
En parcourant la littérature
scientifique, il est facile de trouver plusieurs problèmes beaucoup plus urgents
à régler que la reprise de quelques jours de grève. Vous voulez des exemples ?
D’abord, selon Égide Royer (2016),
«les interventions
préventives dans les excellents réseaux scolaires reposent sur des liens
fonctionnels établis, entre autres, entre les garderies et les écoles. De plus, on y effectue
un suivi systématique des lecteurs débutants. Du personnel spécialisé
intervient rapidement auprès de ceux qui présentent des difficultés. On ne
laisse pas les jeunes prendre du retard. L’enseignement explicite est
privilégié.»
Ensuite, selon le rapport d’un comité d’experts (2014), «dans
les États où existent des commissions scolaires, les résultats des élèves s’améliorent particulièrement quand
les élus et le personnel s’engagent dans des formations continues portant sur
la réussite scolaire et orientent leur action vers cet objectif. Dans tous les
cas, une bonne synergie entre
le personnel enseignant et la direction d’établissement contribue à la réussite
des élèves en créant dans l’école un climat propice à la persévérance
scolaire.»
Les résultats des élèves s’améliorent aussi «lorsque la direction générale donne aux
directions d’école des buts à atteindre, mais leur laisse le pouvoir de décider
des moyens à mettre en place tout en leur fournissant les ressources
nécessaires.»
Également, «le comité observe
qu’au Québec, le nombre de projets particuliers sélectifs continue d’augmenter
alors que, parallèlement, on fait la promotion de l’intégration des jeunes en difficulté
ou handicapés en classe ordinaire, ce qui entraîne un déséquilibre dans la composition
des groupes.»
Je pourrais poursuivre longuement
cette série d’exemples. J’inviterais donc l’employeur et le syndicat à
s’entendre sur plusieurs sujets primordiaux et à unir leurs forces. Ils deviendraient
ainsi la référence au Québec. Un modèle à suivre quant à la lutte au décrochage
et à la valorisation de l’éducation.
À ce propos, je médite
régulièrement cette citation de Jean Béliveau : «un gagnant sait pourquoi
se battre et quand céder à un compromis. Un perdant cède à un compromis quand
il ne faut pas le faire et se bat pour quelque chose qui n’en vaut pas la
peine.»
Ma conviction profonde, monsieur
Pelletier, c’est que le jour où le patronat et le syndicat travailleront
ensemble à la réussite du plus grand nombre, il y aura enfin une lueur
d’espoir.
jeudi 5 mai 2016
L'école obligatoire jusqu'à 18 ans ... Une bonne idée ?
La semaine passée, la CAQ proposait de rendre l'école obligatoire jusqu'à 18 ans. À ce propos, vous pouvez lire l'article du journal Le Soleil intitulé École obligatoire jusqu'à 18 ans : tous contre Legault
D'emblée, je vous confirme que je ne suis pas un partisan de la CAQ. Néanmoins, il faut admettre que monsieur Legault dispose d'un excellent porte-parole en matière d'éducation en la personne de Jean-François Roberge. Ce député est probablement le seul à s'intéresser réellement à l'éducation et à comprendre l'importance de certains enjeux.
En fait, je partage entièrement l'avis que le Québec doit rendre l'école obligatoire jusqu'à 18 ans. Afin d'appuyer ma position, je vous citerai simplement quelques extraits du pertinent mémoire d'Égide Royer présenté à la Commission de la culture et de l'éducation en janvier dernier :
"La priorité en éducation au Québec n'est pas, à mon avis, de modifier l'organisation et la gouvernance des commissions scolaires mais bien de reconnaître, tout d'abord, l'éducation comme la plus importante mission de l'état et de se donner ensuite un plan global de la réussite scolaire, basé sur les données probantes et les pratiques exemplaires.
Néanmoins, si la décision gouvernementale est malgré tout d'apporter d'abord des modifications législatives avant de mettre en œuvre un plan global de la réussite scolaire, cinq mesures me semblent absolument essentielles."
La quatrième mesure proposée par le professeur Royer est la suivante :
"Une société doit exprimer clairement des attentes élevées en ce qui a trait à la réussite scolaire et à l'importance de l'éducation. La Loi de l'instruction publique doit être modifiée pour rendre la fréquentation scolaire obligatoire jusqu'à 18 ans ou l'obtention d'un des diplômes du secondaire. Pour qu'un élève puisse abandonner l'école avant cet âge, ses parents devraient faire une demande au Ministre afin d'obtenir une dérogation à cet effet.
Les pays où les jeunes réussissent le mieux à l'école sont ceux qui, entre autres, expriment des attentes élevées, maintiennent un haut sens des responsabilités quant aux résultats et considèrent l'éducation comme l'élément le plus important de leur histoire actuelle et de leur avenir."
Bref, il est triste de constater qu'une proposition intéressante qui mérite d'être discutée intelligemment soit balayée du revers de la main. Pour quelles raisons au juste ? À des fins partisanes ou encore parce que nos élus ne connaissent rien à l'éducation ?
Je crois que l'Assemblée nationale n'est que le pâle reflet de notre société. La plupart des gens pensent être des spécialistes de l'éducation. La réflexion simpliste est la suivante : "j'ai fréquenté l'école et j'ai des enfants qui fréquentent l'école, je comprends donc l'éducation. De ce fait, mon hypothèse est valide." Malheureusement, il n'en est rien.
Les grands enjeux en éducation nécessitent des connaissances scientifiques nettement supérieures à la moyenne, une formation appropriée et une solide expérience. Il faut plus qu'un "j'pense que" de la part d'un quidam ...
lundi 2 mai 2016
capsule pédagogique : les coûts du décrochage
Notre système scolaire crée de l'échec. Est-ce que la compétition entre les écoles privées et les écoles publiques permet réellement de faire des économies ? Quel est le coût réel du décrochage au Québec ?
Aujourd'hui, je vous propose une capsule pédagogique qui examine ces questions. Afin de comprendre les enjeux de ce débat, il faut mettre cette capsule en lien avec les références disponibles sur ce blogue.
Aujourd'hui, je vous propose une capsule pédagogique qui examine ces questions. Afin de comprendre les enjeux de ce débat, il faut mettre cette capsule en lien avec les références disponibles sur ce blogue.
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