J'ai vu cette pub par hasard dans le Charlesbourg
Express : « C'est avec grand plaisir que la députée de Chauveau vous invite à participer à son Déjeuner de la députée au restaurant Le Batifol. Pour l'occasion, le ministre de l'Éducation vous parlera de sa vision pour la réussite de nos enfants. »
Ah! Ah! Quelle coïncidence… J’affirmais vouloir croiser
le ministre lors de ma publication du 3 septembre dernier. Je n'allais
certainement pas rater une telle occasion. J'ai réservé illico un siège
pour l’événement. J’ignore pourquoi, mais j’avais cette envie folle de
batifoler en ce début d’année scolaire.
Inutile de vous dire que j’avais très peu
d'attente. Je voulais surtout entendre le discours de monsieur Proulx. Je
me suis donc retrouvé à boire un café au milieu d'une quarantaine de personnes
lors de ce beau jeudi matin.
D'abord, je croyais que le ministre allait faire
acte de présence. Ce ne fut pas le cas. Il a parlé pendant une bonne quinzaine
de minutes de sa vision de l'éducation et du continuum petite enfance, enfance
et adolescence.
Premier constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx est un excellent orateur.
Premier constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx est un excellent orateur.
À ma grande surprise, à la fin de son discours,
il y avait même une période de questions. Le ministre a répondu pendant environ
45 minutes aux gens présents. Des participants de divers milieux ayant en
commun un souci à l’égard de notre belle jeunesse. Il ne s'agissait pas de
partisans du Parti libéral et les questions n'étaient pas connues par le
ministre.
Deuxième constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx connaît ses dossiers, improvise bien et répond d'une façon impressionnante.
Deuxième constat : je peux vous affirmer sans l'ombre d'un doute que monsieur Proulx connaît ses dossiers, improvise bien et répond d'une façon impressionnante.
Je me suis dit qu'il était assez rare pour un
citoyen d’avoir la chance d'écouter le discours d'un ministre, puis l’opportunité d'échanger avec lui. Bref, j’ai assisté à un bel exercice
démocratique.
Lors de cette journée ensoleillée du mois de
septembre, je me suis également demandé pourquoi j'étais si souriant à la
sortie du restaurant. Était-ce l'odeur du café ? Le bon déjeuner du Batifol ? Était-ce
le fait d'échanger avec mon ministre de l'Éducation ? Non. Ce n'était rien de
tout cela…
Je venais de vivre ce que l'on appelle un
apprentissage. Je ressentais cette satisfaction qu’apporte le plaisir d’apprendre.
Je venais de voir à l'œuvre un politicien d’expérience. J’ai pu analyser ce qu’est
l’éloquence.
J’ai aussi fait un lien fort instructif :
monsieur Proulx est un avocat de formation et pendant cet événement, j’étais le
juge. Je dois avouer que son plaidoyer était excellent. Un bon avocat sait
toujours comment convaincre le juge... Peu importe la vérité.
Le monde de l'éducation a besoin de vos suggestions
Le 16 septembre, monsieur Proulx lançait sa
consultation publique sur la réussite éducative. Éducation : Québec lance une vaste consultation publique (Le Devoir, 16 septembre)
Je vous invite à participer. Voici le lien :
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