Bonjour,
cette semaine, je vous propose la première partie d'une offensive de ma part afin de répondre à plusieurs de nos détracteurs. Je passe beaucoup de temps à lire à propos de l'éducation. J'ai l'impression que cet automne est celui où j'ai lu le plus de critiques négatives à l'égard des enseignants. Parmi les reproches maintes fois mentionnés, il y a ceux sur notre choix de carrière par défaut.
Vous êtes un cancre ? Une nullité ? Votre sort inexorable : être enseignant !
Vous voulez des exemples ? Voici un petit échantillon :
- "Selon un professeur retraité en sciences de l’éducation, l’enseignement est souvent le dernier choix des futurs profs, qui ne sont pas assez forts pour entrer en médecine, en génie ou en droit". (IEDM)
- "En effet, ce ne sont pas les meilleurs étudiants qui choisissent les sciences de l’éducation où il n’existe pas de contingentement. Ce sont plutôt des jeunes qui ont été refusés dans d’autres facultés contingentées et quelques étudiants excentriques qui croient toujours à l’importance de l’éducation." (JDM)
- "J’ai l’impression que parfois, faire le choix d’étudier en enseignement, c’est une orientation par défaut, dit ce professeur qui a requis l’anonymat. Qu’est-ce qu’on fait quand on a un DEC en sciences humaines avec ou sans maths, qu’on veut aller à l’université, mais qu’on veut un diplôme qualifiant qui va nous mener à un job ? On choisit l’enseignement." (La Presse)
Je vous propose donc mon texte sur le Blogue des profs du Journal :
Suivra bientôt la deuxième et dernière partie de cet épisode Ras-le-bol !
Bonne lecture.