Ironiquement, mon texte sur la censure publié dans le JDQ le 14 février dernier n'était pas ma version originale.
En effet, le préambule de cette version comportait environ 200 mots de plus. Le JDQ a refusé de publier ce billet. Je devais faire des corrections et des compromis ou alors oublier la publication. De ce fait, j'ai soumis une seconde version au journal. Je crois avoir fait mes devoirs convenablement.
Comme mon texte fut publié, je vous laisse le lien vers cette version censurée :
L'autobus jaune, la radio et l'équipe de rigolos.
Fait intéressant, j'ai reçu une réponse de la part de monsieur Trudeau, chroniqueur et collaborateur au JDQ et à la radio. Vous trouverez le lien sur ma page Facebook.
Comme mon texte fut publié, je vous laisse le lien vers cette version censurée :
L'autobus jaune, la radio et l'équipe de rigolos.
Fait intéressant, j'ai reçu une réponse de la part de monsieur Trudeau, chroniqueur et collaborateur au JDQ et à la radio. Vous trouverez le lien sur ma page Facebook.
En lisant les commentaires sous l'article, j'ai bien aimé celui-ci de Luc Papineau, enseignant :
M. Trudeau est fâché. Il écrit: «je me garderai de tomber moi aussi dans les idées préconçues», ce qui ne l'empêche pas de le faire après pendant un bon paragraphe. Ouf! la technique habile... et de mauvaise foi. Finalement, M. Trudeau ne répond pas à la question de fond: la CS est parfaitement dans son droit de statuer sur ce qui est diffusé dans les autobus qu'elle loue. D'agir ainsi n'est pas une atteinte à des principes démocratiques fondamentaux comme l'a dit un député un peu déconnecté de la réalité. Et ce n'est pas non plus de la censure comme l'a dit un autre.
Par ailleurs, cette directive fait suite à des plaintes de parents. Pour une fois qu'une CS les écoute, vous auriez dû être heureux...
Merci monsieur Papineau. Je ne vous connais pas personnellement, mais à chaque fois que je vous lis, c'est pertinent.
En terminant, je vous propose trois pistes fort intéressantes à explorer afin de réfléchir davantage à propos de ce débat :
M. Trudeau est fâché. Il écrit: «je me garderai de tomber moi aussi dans les idées préconçues», ce qui ne l'empêche pas de le faire après pendant un bon paragraphe. Ouf! la technique habile... et de mauvaise foi. Finalement, M. Trudeau ne répond pas à la question de fond: la CS est parfaitement dans son droit de statuer sur ce qui est diffusé dans les autobus qu'elle loue. D'agir ainsi n'est pas une atteinte à des principes démocratiques fondamentaux comme l'a dit un député un peu déconnecté de la réalité. Et ce n'est pas non plus de la censure comme l'a dit un autre.
Par ailleurs, cette directive fait suite à des plaintes de parents. Pour une fois qu'une CS les écoute, vous auriez dû être heureux...
Merci monsieur Papineau. Je ne vous connais pas personnellement, mais à chaque fois que je vous lis, c'est pertinent.
En terminant, je vous propose trois pistes fort intéressantes à explorer afin de réfléchir davantage à propos de ce débat :
1) Quelques réflexions de Luc Papineau (encore lui !), enseignant : "Il y a beaucoup d'hypocrisie dans ce débat. Depuis quand les employés décident de la musique dans un commerce. Ça n'a rien à voir avec la liberté d'expression ou quoi que ce soit. Les Couche-Tard, les Jean Coutu ont même leur propre chaîne... Une école, une CS peut décider des médias auxquels les jeunes ont accès. On interdit Facebook dans bien des écoles."
"Imaginez le tollé si un chauffeur écoutait du rai algérien ? L'ouverture aux autres serait sérieusement mise à l'épreuve. Peut-être parlerait-on de discrimination musicale ?"
Je préfère ne rien imaginer monsieur Papineau ! Ça fait mal...
2) Parlant de douleur, je vous invite à lire ce texte sur le blogue Fuck le monde de Simon-Pierre Beaudet, enseignant au Cégep Limoilou. C'est long, mais c'est aussi très pertinent. À lire jusqu'au bout. Ne pas lire avant le dodo ou si vous êtes victime de dépression saisonnière : La poubellisation de Québec
3) Enfin, visionnez ce reportage de Radio-Canada, avec la participation de Normand Baillargeon :
La liberté d'expression en danger dans les universités ?
Une expérience de 8 minutes à voir !
Bonne réflexion...
Bonne réflexion...