M le prof Dancause, Je suis tout à fait en accord avec vous concernant le manque de motivation des élèves, autant les élèves qui ont de bons résultats que ceux qui sont en difficulté. Que l’écart se creuse entre les 2 n’est malheureusement pas surprenant et tous les inconvénients liés à la pandémie. Au début de la pandémie, en mars 2020, on arrête l’école comme si c’était les vacances, ensuite on rouvre les écoles, mais c’est un retour facultatif alors… Ensuite et depuis ce temps, les élèves sont en classe sans masque, non finalement avec masque, non un jour sur deux, non on ferme, retour au téléenseignement, retour à l’école. De quoi en perdre son latin. Il ne faut pas se demander pourquoi les élèves sont démotivés. On demande aux Québécois de s’adapter. C’est difficile pour nous les adultes, alors pour les enfants et les adolescents, il faudrait essayer de ne pas charrier. Pour travailler à l’administration d’un centre de services scolaire, je constate que le travail d’enseignant n’est pas de tout repos. Je vous lève mon chapeau parce que je n’ai pas la patience d’effectuer votre travail. Je crois également que la profession enseignante n’est pas suffisamment valorisée, mais je crois aussi que l’éducation en général n’a pas les lettres de noblesse qu’elle devrait avoir. Le point sur lequel vous semblez une peu tiède dans votre entrevue est la multiplication des programmes particuliers dans les écoles. Vous mentionnez que ça peut avoir un effet bénéfique sur la motivation des élèves, mais que ça crée des groupes réguliers encore plus difficiles. Pour avoir eu deux filles qui ont fréquenté des programmes particuliers dans notre centre de services scolaire, j’ai vu de mes yeux de quelle façon ça les a aidés durant les 5 années qu’elles y ont passé. Je comprends bien votre point de vue sur l’effet de ces programmes sur les groupes réguliers, mais il faudrait également trouver un moyen de proposer des programmes aux élèves du régulier qui ont plus de difficulté et/ou qui n’ont pas les ressources financières pour accéder à ces programmes. De cette façon on pourrait augmenter la motivation et donc rendre les élèves plus disposés à apprendre.
M le prof Dancause,
RépondreEffacerJe suis tout à fait en accord avec vous concernant le manque de motivation des élèves, autant les élèves qui ont de bons résultats que ceux qui sont en difficulté. Que l’écart se creuse entre les 2 n’est malheureusement pas surprenant et tous les inconvénients liés à la pandémie. Au début de la pandémie, en mars 2020, on arrête l’école comme si c’était les vacances, ensuite on rouvre les écoles, mais c’est un retour facultatif alors… Ensuite et depuis ce temps, les élèves sont en classe sans masque, non finalement avec masque, non un jour sur deux, non on ferme, retour au téléenseignement, retour à l’école. De quoi en perdre son latin. Il ne faut pas se demander pourquoi les élèves sont démotivés.
On demande aux Québécois de s’adapter. C’est difficile pour nous les adultes, alors pour les enfants et les adolescents, il faudrait essayer de ne pas charrier.
Pour travailler à l’administration d’un centre de services scolaire, je constate que le travail d’enseignant n’est pas de tout repos. Je vous lève mon chapeau parce que je n’ai pas la patience d’effectuer votre travail. Je crois également que la profession enseignante n’est pas suffisamment valorisée, mais je crois aussi que l’éducation en général n’a pas les lettres de noblesse qu’elle devrait avoir.
Le point sur lequel vous semblez une peu tiède dans votre entrevue est la multiplication des programmes particuliers dans les écoles. Vous mentionnez que ça peut avoir un effet bénéfique sur la motivation des élèves, mais que ça crée des groupes réguliers encore plus difficiles. Pour avoir eu deux filles qui ont fréquenté des programmes particuliers dans notre centre de services scolaire, j’ai vu de mes yeux de quelle façon ça les a aidés durant les 5 années qu’elles y ont passé. Je comprends bien votre point de vue sur l’effet de ces programmes sur les groupes réguliers, mais il faudrait également trouver un moyen de proposer des programmes aux élèves du régulier qui ont plus de difficulté et/ou qui n’ont pas les ressources financières pour accéder à ces programmes. De cette façon on pourrait augmenter la motivation et donc rendre les élèves plus disposés à apprendre.
Merci de votre excellent commentaire. J'apprécie.
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