Pour cette 2e chronique, on discute des portes ouvertes, de la multiplication de l'offre des projets pédagogiques particuliers et de leurs effets positifs et négatifs :
Par un beau vendredi après-midi, on termine la semaine de travail à l'école avec une discussion relaxe sur la rentrée et l'importance de créer des liens avec nos élèves :
Je suis très heureux de vous annoncer que je relèverai un nouveau défi au FM93.
En effet, j'aurai le privilège de faire partie de la belle équipe de collaborateurs qui sera en compagnie de Paul-Raphaël Charron et Pascale Picard dans leur show du retour.
Je suis de retour à Noovo Info Québec afin de parler "éducation" avec Jean-Simon. Aujourd'hui, pour notre première de la saison, on discute de la rentrée :
Lors d'une mêlée de presse, le 30 juillet, Bernard Drainville répondait pour la première fois aux questions des
journalistes quant à la saga du financement du réseau de l'éducation (voir les 3 vidéos ci-dessous).
Si j'étais DG d'un CSS, le membre d'un CA ou
encore directeur d'école, j'aurais vraiment le feu au cul à la suite de sa
récente sortie.
Dans un ministère où devrait régner la
pédagogie, le ministre de l'Éducation préfère la démagogie. Il semble incapable
de s'éloigner de la partisanerie. Plutôt que d'avoir l'honnêteté de dire les
vraies choses, le ministre Drainville tente de retourner la situation à son
avantage.
En écoutant ses propos, on peut rapidement
comprendre sa stratégie de manipulation de l'opinion publique :
1) Faites la démonstration de votre planification et de votre bonne foi : "Nous, on travaille avec
les CSS depuis plusieurs mois […] Ce qui est important, c'est qu'on livre
l'investissement après avoir consulté, après avoir écouté."
Ah bon ! Pourquoi le réseau a-t-il appris la
nouvelle le 12 juin dernier ? Pourquoi des CA ont-ils écrit au ministère ?
Pourquoi certains DG ont pris le micro ? Pourquoi les CS anglophones menacent
de se tourner vers les tribunaux ? (ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici)
2) Faites la démonstration de votre rigueur :
"C'est pas un bar ouvert".
Ce qui s'applique pour les écoles ne semble pas s'appliquer au
gouvernement en place. Un beau deux poids, deux mesures. (ici)
3) Faites la démonstration que les autres gèrent
mal : "Le réinvestissement qu'on fait, il s'accompagne de mesures
d'efficacité, pis de réduction de la bureaucratie, pis de la réduction des
dépenses administratives."
Bref, ce n'était ni une mauvaise décision ni une
erreur. Le grand boss est la pauvre victime d’une bande de profiteurs et
d'incompétents.
4) Faites la démonstration statistique de votre
générosité : "Le budget de l'éducation, il a augmenté de 58 % depuis 2018 […]
Cette année, ça va être 5 %".
J'aimerais qu'on m'explique le fameux 58 %.
Quel est le % lié à l'augmentation des salaires, à l'inflation et aux
infrastructures ? Quel est le % lié à l'augmentation du nombre d'élèves ? Quel
est le % lié à la baisse de la taxe scolaire en 2019 ? Après ça, on pourra
jaser des services directs aux élèves. (ici, ici, ici et ici)
Enfin, pour le 5 % cette année, le ministre
contredit les chiffres de son propre ministère... (ici)
5) Faites la démonstration que le dossier avance
: "Je vais répondre à des questions plus précises et plus spécifiques à la
rentrée".
Improvisation libre ayant pour titre On construit l'avion en plein le
vol. On verra ben. J'le sais pas. Durée : interminable.
6) Faites la démonstration que vous êtes là pour
les bonnes raisons - contrairement aux autres : "C'est pour les élèves que
l'école existe, pis ces réinvestissements-là, c'est pour les élèves qu'on l'a
fait."
C'est beau et noble, n'est-ce pas ? Mais tout comme sa prestation Cowboys Fringants, ça sonne un peu faux...
En somme, le comportement du ministre Drainville est
un excellent exemple de tout ce que je déteste de la politique. Il n’a aucun
respect pour les gens qui travaillent sur le terrain. Je peux maintenant affirmer, sans
aucun doute, qu'il est le pire ministre de l'Éducation que j'ai connu au cours
de ma carrière.
P.-S. Merci à un
contact qui a filmé la mêlée de presse du ministre.
Le site de l'Association des directions générales scolaires du Québec (ADGSQ) nous informe que 13 de ses membres quittent leur emploi. Qu'est-ce qu'il faut en penser ?
J’étais brûlé au printemps 2024. Physiquement et
psychologiquement.
Je pensais que la grève m’avait fait mal.
J’étais fatigué d’écrire.
À la suite d’une longue réflexion, j’ai décidé d’arrêter mes
chroniques au Journal, en me disant : « On verra ben pour
l’automne, j’veux pas penser à rien cet été ! »
Pis l’automne est arrivé… avec un contrat au 98.5, à blvd
102.1 et à Noovo info Qc. En rétrospective, cela représente un peu plus d’une
cinquantaine de chroniques éducation pour l’année scolaire 2024-2025.
Je suis privilégié.
J’apprécie ces opportunités où l’on m’offre de m’ouvrir la
trappe.
Et je suis maintenant plus en forme ! (bon, je me suis
blessé à la pêche, mais ça reviendra 😊)
Pendant cette belle année, j’ai compris l’origine de ma fatigue 2024
: mon p’tit cœur.
J’ai été hospitalisé pendant quatre jours en octobre.
J’ignorais si j’allais être capable de revenir dans ma classe et sur les ondes.
C’est que, voyez-vous, on a fini par découvrir que mon p’tit
cœur avait un gros problème d’arythmie. En plus de la médication quotidienne,
j’ai mis fin au café, à la bière et j’ai ralenti – pas mal - ma consommation de
vino.
Chanceux, je suis revenu rapidement en classe et sur les
ondes. Ma santé s’est grandement améliorée.
Du point de vue « ouvrir sa trappe dans les
médias », j’ignore ce que je ferai à l’automne, mais on verra ben, j’veux
pas penser à rien cet été !
J’en profite donc pour vous souhaiter un bel été. Profitez
d’un temps de qualité avec vos proches.
Merci d’être là depuis bientôt 10 ans et de vous intéresser à l’éducation.
En passant, j'ai oublié un point afin d'expliquer la hausse des "dépenses" en éducation : l'instauration d'un taux unique de taxation scolaire en 2019.
Plutôt que de procéder à des coupes chirurgicales, la CAQ a décidé d'utiliser la scie à chaîne. Un massacre qui risque de faire souffrir le réseau pendant longtemps. J'en discute lors de ma chronique matinale :
Aujourd'hui, à Ça va aller loin, Geneviève et moi discutons de deux récentes nouvelles : un prof de secondaire insulte ses élèves et de nouvelles orientations concernant l’évaluation des élèves suscitent la grogne dans des écoles privées.
Selon une étude de l’Institut national de santé publique du Québec, certains membres du personnel scolaire sont loin d’être des modèles de savoir-vivre. En effet, le harcèlement psychologique touche 41,3% du personnel scolaire et c’est majoritairement de la part des collègues qu’il provient, révèle l’étude.
J'en discute avec Geneviève Pettersen à l'émission Ça va aller loin au 98.5 :
Comme parent et enseignant, une nouvelle récente m'a fait réagir : le nombre de Québécois de 12 à 17 ans vivant avec un trouble de l’anxiété est passé de 9 % en 2010 à 20 % en 2023.
Selon Diane Marcotte, directrice du Laboratoire de recherche sur la santé mentale des jeunes en contexte scolaire, il faut arrêter de dire à nos jeunes qu'ils sont beaux, bons et capables de tout accomplir. Le problème, selon elle, est que les enfants des dernières générations ont eu des parents qui ont souvent trop mis l’accent sur l’estime de soi chez leurs jeunes, même si ça peut partir de bonnes intentions.
Le ministre de l'Éducation était à l'émission Tout le monde en parle dimanche dernier pour présenter les récentes mesures mises en place, dont le vouvoiement en classe et l’interdiction du téléphone cellulaire.
J'en discute avec Geneviève Pettersen à l'émission Ça va aller loin au 98.5 :
Mesures efficaces ou show de boucane ? Les annonces du ministre Drainville, à propos de l'interdiction du cellulaire et du vouvoiement obligatoire à l'école, ont généré une avalanche d'avis.
Ce matin, je discute du rapport intérimaire de la Commission spéciale sur les impacts des écrans sur la santé des jeunes qui recommande d'interdire le cellulaire à l'école. Je suis très heureux d'avoir partagé le micro avec Luc Paquet, directeur d'école :
Ce matin, on discute du nouveau code d'éthique prescrit par le ministre de l'Éducation et de la lettre d'une centaine d'universitaires qui interpellent le Protecteur national de l'élève.
Aujourd'hui, Geneviève et moi discutons de deux sujets :
1) Le CSS de Sherbrooke a décidé d'interdire le livre La version qui n'intéresse personne d'Emmanuelle Pierrot. Une bonne ou une mauvaise idée ?
2) En pleine semaine de la prévention de la violence et de l'intimidation, Bernard Drainville a décidé de faire de l'ombre à sa propre initiative en annonçant un renforcement à la loi sur la laïcité. Opportunisme politique ou urgence nationale ?
Lors de la rentrée 2023, des parents décidaient de poursuivre une enseignante et son CSS parce que leur fille avait obtenu la note zéro dans un travail de français. Ils demandaient, entre autres, l'annulation de la note, des excuses et 40 000 $ en dédommagement.
Le jugement vient tout juste de sortir et j'en parle ce matin :
3) Trois extraits de ce jugement fort important pour les intervenants de nos écoles :
"Cependant, le Tribunal est convaincu, soutenu en cela par la jurisprudence, qu’à moins qu’il ne soit démontré qu’une institution d’enseignement a fait preuve de mauvaise foi ou a agi de façon déraisonnable, arbitraire ou discriminatoire, il y a lieu de faire preuve de retenue et de s’en remettre aux décisions prises par les enseignants et les directions d’école, quotidiennement, dans le cadre de leurs fonctions. Bien qu’il puisse en résulter, à l’occasion, un certain sentiment d’injustice, c’est la voie à adopter.
En effet, les enseignants et directions d’école doivent prendre des décisions difficiles et sensibles, comme celle d’attribuer une note de zéro à des élèves impliqués dans un travail plagié.
Cependant, ils doivent pouvoir prendre ces décisions sans risquer de faire l’objet de poursuites civiles, si leur décision est raisonnable à la lumière des circonstances dont ils sont les témoins, au premier plan. Ce qui est le cas, en l’espèce."
Aujourd'hui, en réaction à un dossier du Devoir sur l'absentéisme dans nos écoles, je discute du sujet avec Geneviève lors de son émission Ça va aller loin au 98.5 :
Ce matin, on discute de la publication du Plan d'action Bedford et d'un sondage qui nous apprend que l'école à 3 vitesses passe de moins en moins dans la population :
Cette semaine, on discute des nouvelles compressions en éducation, des ados en faveur d'une interdiction complète des cellulaires à l'école et de la demande des profs pour une année scolaire à 2 bulletins :