lundi 30 novembre 2015

Et si le moyen de pression parfait existait ? (capsule non pédagogique)

Cette semaine, changement de programme ! L'annonce d'une autre possible journée de grève le 9 décembre mérite mon attention. J'ai donc décidé de chercher le moyen de pression parfait en ayant en tête cette citation : Il serait « maladroit » de réinvestir dès maintenant dans le soutien aux élèves en difficulté, compte tenu du contexte budgétaire actuel, selon le ministre de l'Éducation, François Blais.
(ICI Radio-Canada)
Ma source d'inspiration lors de la création de cette capsule non pédagogique fut le thème utilisé lors d'une campagne publicitaire de la Ligue Nationale de Hockey :
History will be made


 


 
 
 

mardi 24 novembre 2015

Vous avez dit SCIENCES de l'éducation ? (capsule pédagogique)

La valorisation de la profession (3)
 
Je vous propose la suite des publications du 15 et du 22 octobre. Il s'agit de l'étape 3 de la vie d'un enseignant : sa carrière. Comment pouvons-nous valoriser la profession lors de cette période ?
Cette étape étant la plus importante, elle fera l'objet de quelques chroniques. Aujourd'hui, je discuterai de pédagogie. En lien avec ma capsule, je vous suggère ce texte de Normand Baillargeon :
 
 
Note :
Dans le cas du livre de John Hattie, Visible Learning, j'utilise l'expression méta-analyse. En fait, le terme méga-analyse est probablement plus approprié, car Hattie utilise plus de 800 méta-analyses. Ce livre est une synthèse de plus de 50 000 études portant sur plus de 80 millions d'élèves. 










 
 
 



jeudi 12 novembre 2015

Le nombre d'élèves par groupe : capsule pédagogique

Aujourd'hui, une capsule pédagogique interdisciplinaire.
En guise de complément, je vous suggère la lecture de l'excellent texte de Francis Vailles, chroniqueur à La Presse :







samedi 7 novembre 2015

Le gagnant et le perdant

J'ai reçu des commentaires positifs quant à la morale de mon histoire d'Halloween. Cela m'a remémoré quelques épisodes de mon adolescence. En effet, il y a des messages qui nous marquent à cette période de notre vie. Des paroles qui nous accompagnent longtemps.
 
À une lointaine époque où je jouais au hockey, notre entraîneur avait décidé de nous motiver. Pour ce faire, il avait remis un petit bout de papier avec une note personnalisée à chacun des joueurs. En dépliant soigneusement le mien, je me rappelle encore cette phrase : Lorsque notre façon de penser est positive, le résultat de nos efforts est positif aussi. J'ai conservé le fameux bout de papier pendant plusieurs saisons de hockey. En fait, jusqu'au jour où je me suis rendu compte que cette maxime n'était pas forcément vraie.
 
J'ai également l'agréable souvenir d'un enseignant qui m'a expliqué le rôle des aptitudes et de l'attitude. Il me disait le plus sérieusement du monde que nous pouvions nous identifier à quatre catégories d'individus. Qu'il était possible de classer les athlètes, les artistes, les élèves ou les travailleurs à l'aide d'une méthode simple. J'ai encore son tableau gravé en mémoire :
 
 
1
2
3
4
Attitude (1)
+
-
+
-
Aptitude (2)
+
+
-
-
(1) Attitude : manière de se comporter (2) Aptitude : habileté
 
Il définissait ses groupes ainsi : 
1- La réussite, voire l'excellence.
2- Tu sous-exploites ton potentiel. Tu veux devenir un gagnant ? Change d'attitude !
3- Le groupe frustrant. Reste positif. Fais les efforts nécessaires. Seule la persévérance te mènera peut-être là où tu veux.
4- L'échec.
 
Cet enseignant m'avait demandé de me situer dans son classement. Je crois qu'il voulait que je change d'attitude... C'est à l'âge de 18 ans que j'ai compris réellement le sens du mot attitude. La différence qu'elle engendre dans plusieurs sphères de notre existence. Je dois cette illumination à un autre entraîneur de hockey. Il voulait qu'on devienne des gagnants. Pas juste sur la patinoire, mais aussi dans la vie. Je me souviens de l'un de ses discours. Il nous avait lu dix réflexions sur le gagnant et le perdant :
 
Quand un gagnant commet une erreur, il dit : " Je me suis trompé."
Quand un perdant commet la même erreur, il dit : " Ce n'était pas de ma faute. "
 
Un gagnant donne crédit à la chance, même si ce ne fut pas de la chance.
Un perdant blâme la malchance même si ce n'est pas le cas.
 
Un gagnant travaille plus fort qu'un perdant et a du temps libre.
Un perdant est toujours trop occupé pour faire ce qui est nécessaire.
 
Un gagnant fait face à un problème.
Un perdant s'esquive et ne le résout jamais.
 
Un gagnant démontre qu'il est peiné et compense à la première occasion.
Un perdant dit qu'il est peiné, mais commet la même erreur la fois suivante.
 
Un gagnant sait pourquoi se battre et quand céder à un compromis.
Un perdant cède à un compromis quand il ne faut pas le faire et se bat pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine.
 
Un gagnant dit : " Je suis bon, mais pas aussi bon que je devrais l'être. "
Un perdant dit : " Je ne suis pas aussi mauvais que bien d'autres gens. "
 
Un gagnant préfère être admiré plutôt qu'aimé, même s'il préférerait les deux.
Un perdant aimerait mieux être aimé qu'admiré et est même prêt à accepter un peu de mépris pour ce faire.
 
Un gagnant respecte ses supérieurs et tente d'apprendre d'eux.
Un perdant est jaloux de ses supérieurs et tente constamment de les déprécier.
 
Un gagnant se sent responsable pour plus que son emploi même.
Un perdant se contente de dire : " Moi, je ne suis qu'un employé ici. "
 
Selon sa version de l'histoire, il s'agissait d'un message qu'il avait entendu de la part du grand Jean Béliveau. Après 25 ans de lecture et de relecture, je trouve encore ce texte très approprié. Il est même affiché sur le mur de ma classe. C'est à cause du petit bout de papier de mon adolescence. Ma façon de penser reste positive... Je m'imagine vivre un jour dans une société de gagnants.